La présence de Dieu.Logan Barone

La présence de Dieu est sans forme, sans limites, sans limites et infinie, ce qui signifie qu'elle ne peut pas être confinée à un espace ou à un moment particulier. Nous n'avons pas besoin d'inviter la présence de Dieu dans un bâtiment ; c'est déjà là. C'est partout tout le temps. La présence de Dieu n'est pas un nuage de gloire invisible qui apparaît de temps en temps, selon à quel point votre comportement a été saint ou à quel point vous avez crié au réveil. Non, toutes choses, le cosmos tout entier, n’existent que parce qu’elles sont en Dieu, et que Dieu est en toutes choses. La mystique Catherine de Sienne du XIVe siècle a dit : « L'âme est en Dieu et Dieu dans l'âme, tout comme le poisson est dans la mer et la mer est dans le poisson. »
Si tout est « en Dieu » et que la présence de Dieu remplit tout de toutes les manières, pourquoi ne ressentons-nous pas, ne ressentons-nous pas toujours la présence de Dieu ? La perception de l'absence de la présence de Dieu ne signifie pas réellement que Dieu est absent ; cela signifie simplement que nous ne sommes plus conscients de la présence de Dieu. Personne ne l’a mieux expliqué que Richard Rohr. Il a dit : « Nous ne pouvons pas atteindre la présence de Dieu parce que nous sommes déjà totalement en présence de Dieu. Ce qui manque, c'est la conscience. »
L'illusion de l'absence de Dieu se dissout à mesure que nous nous abandonnons à la danse sacrée déjà en cours. Nos esprits, si habiles à créer la séparation, aspirent à l’unité qui est notre droit de naissance. Dans l’étreinte silencieuse de la méditation et de la prière contemplative, nous arrivons à la vérité murmurée : Dieu n’est pas une destination mais le fondement même de chacun de nos pas. Il ne s'agit pas de trouver Dieu ; c'est un dévoilement, un éveil à la symphonie divine qui joue en nous et à travers nous. Comme Rohr nous le rappelle, « Ce qui manque, c'est la conscience », et dans le calme sacré, nous devenons conscients de la présence éternelle qui nous enveloppe dans chaque respiration, chaque battement de cœur, chaque instant partagé.

 

« 𝑆𝑢𝑖𝑣𝑟𝑒 𝑙𝑒 𝐶ℎ𝑟𝑖𝑠𝑡 𝑣𝑎 𝑏𝑖𝑒𝑛 𝑎𝑢 𝑑𝑒𝑙𝑎̀ 𝑑𝑒 𝑠𝑢𝑖𝑣𝑟𝑒 𝑙𝑒 𝐶ℎ𝑟𝑖𝑠𝑡 ℎ𝑖𝑠𝑡𝑜𝑟𝑖𝑞𝑢𝑒, 𝑐’𝑒𝑠𝑡 𝑠𝑢𝑖𝑣𝑟𝑒 𝑙’𝑎𝑟𝑐ℎ𝑒́𝑡𝑦𝑝𝑒 𝑑𝑒 𝐶ℎ𝑟𝑖𝑠𝑡 𝑒𝑡 𝑠𝑢𝑖𝑣𝑟𝑒 𝑐𝑒𝑢𝑥 𝑞𝑢𝑖 𝑒𝑛 𝑝𝑜𝑟𝑡𝑒𝑛𝑡 𝑠𝑜𝑛 𝑒𝑠𝑠𝑒𝑛𝑐𝑒, 𝑛𝑜𝑛 𝑝𝑎𝑠 𝑙𝑒𝑢𝑟𝑠 𝑓𝑜𝑟𝑚𝑒𝑠, 𝑚𝑎𝑖𝑠 𝑝𝑎𝑟 𝑙𝑒𝑢𝑟𝑠 𝑓𝑜𝑛𝑑𝑠 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑙𝑒𝑢𝑟𝑠 𝑓𝑜𝑟𝑚𝑒𝑠. 
𝐿𝑒 𝑅𝑜𝑦𝑎𝑢𝑚𝑒 𝑑𝑒 𝐷𝑖𝑒𝑢 𝑛’𝑒𝑠𝑡 𝑝𝑎𝑠 𝑎̀ 𝑢𝑛 𝑒𝑛𝑑𝑟𝑜𝑖𝑡 𝑎𝑢𝑡𝑟𝑒 𝑞𝑢’𝑎𝑢 𝑑𝑒𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑑𝑒 𝑠𝑜𝑖, 𝑒𝑡 𝑠𝑖 𝑖𝑙 𝑛’𝑒𝑠𝑡 𝑝𝑎𝑠 𝑎̀ 𝑢𝑛 𝑒𝑛𝑑𝑟𝑜𝑖𝑡 𝑎𝑢𝑡𝑟𝑒 𝑞𝑢’𝑎𝑢 𝑑𝑒𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑑𝑒 𝑠𝑜𝑖, 𝑡𝑜𝑢𝑡 𝑐𝑒 𝑞𝑢𝑖 𝑐𝑜𝑛𝑡𝑟𝑖𝑏𝑢𝑒 𝑎̀ 𝑙𝑒 𝑠𝑢𝑖𝑣𝑟𝑒, 𝑎̀ 𝑙𝑒 𝑐𝑜𝑛𝑛𝑎𝑖̂𝑡𝑟𝑒 𝑒𝑡 𝑎̀ 𝑙𝑒 𝑚𝑎𝑛𝑖𝑓𝑒𝑠𝑡𝑒𝑟 𝑛𝑒 𝑝𝑟𝑜𝑣𝑖𝑒𝑛𝑡 𝑝𝑎𝑠 𝑛𝑒́𝑐𝑒𝑠𝑠𝑎𝑖𝑟𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑑’𝑢𝑛 𝑒𝑛𝑑𝑟𝑜𝑖𝑡 𝑠𝑝𝑒́𝑐𝑖𝑓𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑞𝑢𝑖 𝑙𝑢𝑖 𝑒𝑠𝑡 𝑒𝑥𝑡𝑒́𝑟𝑖𝑒𝑢𝑟𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑎𝑡𝑡𝑟𝑖𝑏𝑢𝑒́. » 
𝐄𝐥𝐢𝐧𝐞 𝐕𝐚𝐬𝐬𝐚𝐮𝐱

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L'amour
Tout commence par l'union
Car je suis convaincu que ni la mort, ni la vie, ni les anges, ni les principautés, ni les choses présentes, ni les choses à venir, ni les puissances, ni la hauteur, ni la profondeur, ni aucune autre chose créée ne pourra nous séparer de l'amour de Dieu, qui est dans le Christ Jésus notre Seigneur. 
-Romains 8:38-39
Cette semaine, nous nous intéressons à des personnes qui nous appellent à agir en union amoureuse avec Dieu pour le bien d'autrui. Le père Richard considère l'union avec Dieu comme quelque chose qui a déjà eu lieu, que nous en fassions l'expérience ou non :
Nous sommes déjà en union avec Dieu ! Il existe une union absolue et éternelle entre Dieu et l'âme de toute chose. Au niveau le plus profond, nous sommes "cachés avec le Christ en Dieu" (Colossiens 3:3) et "la création tout entière ... est amenée à la même liberté glorieuse que les enfants de Dieu" (Romains 8:21). Le problème est que la religion occidentale ne nous a pas enseigné cela. Pour la plupart des chrétiens avec lesquels j'ai travaillé en tant que prêtre, Dieu est encore séparé et "là-bas". La plupart des gens essaient encore de s'assurer l'approbation de Dieu. Notre ego met trop l'accent sur notre individualité et notre séparation de Dieu et des autres. Nous avons limité la rédemption de Dieu à l'espèce humaine - et à peu d'individus au sein de cette espèce ! [1]
La prière contemplative quotidienne nous aide à redécouvrir notre union inhérente et à apprendre à demeurer dans la Présence, confiants que nous sommes déjà bons et en sécurité en Dieu. Nous n'avons pas à nous préoccuper de notre petit moi privé, séparé et peu sûr de lui. Jésus a enseigné : "Je suis un avec toi, tu es un avec ton prochain et nous sommes tous un avec Dieu. C'est l'Évangile ! C'est tout l'intérêt de la communion ou de l'eucharistie : nous participons au pain et au vin jusqu'à ce qu'ils nous convainquent que nous sommes en communion. Il semble plus facile pour Dieu de convaincre le pain et le vin de leur identité que de nous convaincre nous-mêmes.
Croyez-le ou non, nous ne sommes pas ici pour sauver nos âmes. Cela a déjà été fait une fois pour toutes - en Christ, par le Christ, avec le Christ et en tant que Christ (voir Éphésiens 1:3-14). Par l'amour, la miséricorde et la grâce de Dieu, nous sommes déjà le corps du Christ : le seul corps universel qui existe depuis le début des temps. Vous et moi ne sommes ici que pour quelques décennies, dansant sur la scène de la vie, prenant peut-être notre moi autonome beaucoup trop au sérieux. Ce petit moi, manifestement imparfait, n'arrive pas à croire qu'il puisse être un enfant de Dieu. J'espère que l'Évangile nous libère pour que nous vivions dans une vie plus grande que celle que notre petit moi a imaginée. La vie plus vaste du corps du Christ ne peut pas nous être enlevée. C'est la vie même de Dieu qui ne peut être détruite. [2]
Comme l'a écrit Thomas Merton dans son journal, "Nous sommes déjà un. Mais nous imaginons que nous ne le sommes pas. Et ce que nous devons retrouver, c'est notre unité originelle. Ce que nous devons être, c'est ce que nous sommes"

 

Rochard Rohr

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il y’a en chacun une douleur qui trouve sa source dans les blessures de l’enfance

 

il y’a en chacun une douleur qui trouve sa source dans les blessures de l’enfance, portée à l’âge adulte par ce qu’on appelle l’enfant intérieur. En résulte une vie à porter avec nous des valises pleines de pansements, de baumes, d’artifices et d’ustensiles, destinés à soigner ou museler cet enfant intérieur (souvent inconsciemment).
Pourtant, chez certains, il y’a bien une douleur mais plus personne pour en souffrir. Elle est constatée mais ils ne lui donnent plus suite, n’en sursautent plus. Certains l'appellent état de Pleine Conscience, et je suis bien obligé de reconnaître la possibilité d’une totale dissociation de certaines blessures.
L’expérience de la Pleine Conscience est fondatrice d’une intériorité insoupçonnée, richesse inquantifiable en ce sens qu’elle n’est la somme d’aucune sous-partie dépensable, d’aucun montant chiffrable destiné à acheter quoi que ce soit. Une richesse qui ne donne pas un pouvoir d’achat, mais un pouvoir d’être.
Cet accès au Soi, amène celui qui est animé d’un brûlant désir de guérir son enfant intérieur, à une nouvelle porte, plus étroite et à la poignée très basse, dont le franchissement convoque à laisser tomber ses valises, et devenir "voyageur sans bagages"♡
Stephan Schillinger


Danse unique!
Hier, je me suis assis sur une chaise longue dans la cour et j'ai regardé dans les arbres.
Le vent soufflait et j'ai regardé les feuilles danser, m'entraîner pour leur « Big Performance ».
Au mieux, ils bougeaient de quelques centimètres d'un côté à l'autre, de haut en bas.
Certains disent que les objets inanimés n'ont pas de sentiments, pas de désirs mais dans mon monde ils le FONT certainement !
Laisse DANSER LOVE !
BIEN SÛR... le vent y joue un rôle, mais pas plus que la musique ne joue un rôle dans NOTRE danse.
Comme j'ai regardé... peut-être PARCE QUE j'ai regardé, une des feuilles a décidé qu'il était temps et il a lâché !
Il a battu et battu et tourné en rond en descendant. Sa danse était créative et unique et en le regardant, je me suis rendu compte qu'aucune autre feuille dans l'histoire du monde n'avait jamais dansé cette danse exacte !
Je l'ai applaudi, je l'ai célébré et je suis allé le chercher et je l'ai remercié pour la joie qu'il m'a apportée.
J'ai remarqué qu'il avait quelques bords cassés et des trous mais ça n'avait aucune importance !
En fait, ces choses auraient pu faire de sa performance ce qu'elle était !
N'oubliez jamais la beauté que chaque vie porte.
Ne manquez jamais de célébrer la beauté de chacun d'entre nous qui donne une performance finale.
Danse, les enfants, Danse !   Tu as de l'importance !

Merci de partager avec ceux qui ont perdu un être cher. Merci ! ≠

Robert Rutherford

 

If our spirituality is involved in the game of who’s in and who’s out (us versus them mentality), our “spirituality” is not actually spirituality; it’s just the ego in disguise wearing a mask of spirituality. Authentic spirituality is rooted in union, not separation. Inauthentic spirituality produced by the ego is obsessed with drawing a line in the sand between the “included” and the “excluded.” Authentic spirituality operating from unity consciousness through love is the wave that washes away the line in the sand altogether.

 

 

Logan Barone
 
 

Lech Lekha-Va au dedans de toi (Genèse 12 :1-17 :27)
Le récit de l’appel d’Abraham est une vraie mine d’or en ce qui concerne notre expérience au céleste. J’en ai récupéré quelques pierres que je partage ici.

 
 

LA QUÊTE D’UNE IDENTITÉ : « VA VERS TOI-MÊME »
Extrait de ANDRÉ CHOURAQUI HOMME DE JÉRUSALEM,
Renée de TRYON-MONTALEMBERT, Ed. du Cerf 1979, pp. 63-74

 
 

L'intériorité nous fait percevoir les choses sous un angle diamétralement différent de celui qui est habituellement adopté. 
|| Nous lisons la Bible en adoptant une perspective inversée: 
• Ce qui est littéral devient intérieur. 
• La notion du temps est une notion d’éternité. 
• Ce qui est attache devient transcendance.
• Ce qui est fréquemment utilisé pour créer un prisme ou un élitisme devient universel. 
• La métaphore de la beauté extérieure renvoie à une transformation profonde de l'âme.
• Les événements ne sont pas des oppositions,  mais plutôt des manifestations de l'évolution de la conscience.
• Les ennemis bibliques ne sont pas des personnes qui ont des idées divergentes des nôtres, mais plutôt des zones d'obscurité intérieure à notre être, poussées à se transformer graduellement en lumière: en connaissance et en prise de conscience de notre nature véritable.
• Les divergences apparentes sont en
réalité des fractales d'un tout indissociable, reflétant un aspect particulier d'un écho système divin.
• Nous passons de la possession (c’est moi qui possède la Vérité) à la manifestation, ( au JE SUIS: au Verbe Incarné) 
___Nous extrayons l'essence plutôt que la forme.~

Eline Tina Vassau

LE CHRIST N’EST PAS UNE RELIGION, IL EST LE POTENTIEL DE RÉSURRECTION EN TOUS. 
———————
Inutilement le Christ serait né à Bethléem, si dans notre cœur il ne naît pas aussi, inutilement il serait mort et ressuscité en Terre Sainte s’il ne meurt pas et ne ressuscite à l’intérieur de nous à nouveau.»
C’est la nature du «Salvator Salvandus». Le Christ intime doit nous sauver, mais il nous sauve de l’intérieur. Ceux qui attendent la venue de Jésus-Christ dans un futur lointain ont tort. Le Christ doit venir maintenant de l’intérieur. La seconde venue du Seigneur vient de l’intérieur, du plus profond de notre Conscience. C’est pourquoi il a dit ce qui est écrit:
«Si vous entendez qu’ils vous diront, voici, le Christ est sur le marché; ne les croyez pas; voici, il prêche dans le temple; ne les croyez pas.»
Écoutez, cette fois le Seigneur ne viendra pas extérieurement, mais intérieurement. Si nous sommes préparés, il viendra du plus profond de nos cœurs. L’évangile clarifie ceci en disant:
«Et de sa plénitude, nous avons tous reçu et grâce pour grâce.» – Jean 1: 16
Donc, il y a de la documentation à ce sujet. Si nous étudions soigneusement Paul de Tarse, nous verrons qu’il aborde rarement le Christ historique. Chaque fois que Paul de Tarse parle de Jésus-Christ, il parle du Jésus-Christ intérieur, de Jésus-Christ intime qui doit surgir du fond de notre Esprit, de notre Âme.
Tant qu’un être humain n’a pas incarné le Christ, nous ne pouvons pas dire qu’il possède la vie éternelle. (Entendre par là, la métamorphose intérieure au plus profond de l’intime de l’Homme)***
Seul le Christ (le passage du Moi au Soi) *** peut nous donner la vie et nous la donner en abondance. Par conséquent, nous devons être moins dogmatiques et penser au Christ intime.

Eline Tina Vassaux
la conscience d'unité

L'ancien langage "le royaume des cieux est en vous et tout autour de vous" est ce que nous connaissons aujourd'hui sous le nom de Conscience d'Unité. Qu'est-ce que la conscience d'unité ? C'est la prise de conscience que "Dieu", "l'Esprit", "la Source", "Brahman", "le Soi", "le Christ", "le Divin", ou quel que soit le nom qu'on lui donne, est en chacun et en toute chose, et qu'il maintient mystiquement toutes les choses ensemble, comme une seule. C'est reconnaître que la séparation n'est qu'une illusion et que, bien qu'il semble que nous soyons très éloignés les uns des autres, nous sommes en fait les branches d'un même arbre qui proviennent de la même source. Comme l'a dit Ram Dass, "Il n'y a qu'un seul d'entre nous. Une seule conscience qui se manifeste sous différentes formes.
Lorsque Jésus a dit "Aime ton prochain comme toi-même", il n'a pas dit "Aime ton prochain comme tu t'aimes toi-même". Il a dit : "Comme toi-même." Pourquoi ? Parce qu'il nous invitait à entrer dans le mystère de la conscience d'unité, à réaliser notre unité. Aimer son prochain comme soi-même, c'est reconnaître que son prochain est soi-même. La présence sacrée du divin en vous est la même présence sacrée du divin en votre voisin. Et cette présence sacrée du divin est en fin de compte ce que nous sommes vraiment. Dans la tradition du Vedanta, cette présence sacrée du divin à l'intérieur de chacun est appelée "le Soi". Qu'en pensez-vous ?
La plupart du temps, lorsque vous commencez à parler ainsi, l'esprit religieux égoïque s'agite et s'offense parce que l'ego se targue d'être supérieur, séparé et spécial. Dire que nous sommes tous un en Dieu et que la présence sacrée du divin est à l'intérieur de chaque personne est un véritable blasphème pour l'esprit égoïque religieux. Pourquoi ? Parce que si tout le monde est aimé, accepté et inclus de la même manière, simplement par son être, l'ego perd sa supériorité et son exclusivité.
L'ego désire voir en deux (séparation), et c'est de là que vient la di-vision (deux visions). Mais lorsque l'ego est transcendé et que nous nous éveillons à la conscience d'unité, nous commençons à voir comme un seul être (union). C'est peut-être la raison pour laquelle Jésus a dit : "La lumière du corps, c'est l'œil ; si donc ton œil est unique, tout ton corps sera plein de lumière" (Matthieu 6:22). Sur ce plan de la réalité, les divisions telles que pécheur et saint, croyant et non-croyant, ou initié et étranger se dissolvent, ne laissant que la Lumière pure, l'Amour pur. Personne n'est au-dessus et personne n'est au-dessous. Personne n'est plus grand que, et personne n'est moins que. Nous sommes harmonieusement Un, et l'ego déteste cela.
Logane Barone